Le Sommet de cette année était de loin l’un de mes événements favoris du point de vue de la sécurité. Comme on pouvait s’y attendre, il y avait beaucoup de discussions sur la GRSE, mais d’une manière qui allait au-delà de l’acronyme et visait à trouver des moyens concrets de mettre en œuvre les principes de la philosophie de sécurité.
Ce qui suit est une liste des idées et des pratiques partagées lors du sommet qui ont vraiment résonné avec moi.
Le professionnalisme du rôle
Le rôle du CSO devient plus significatif du point de vue des entreprises. Cela inclut à la fois la nature du rôle et la perception de du CSO dans une organisation.
Le CSO et les opérations de sécurité sont de plus en plus considérés comme une valeur ajoutée à une entreprise, plutôt que d’exister simplement comme un coût nécessaire. La sécurité peut être un facteur de différenciation lorsqu’il s’agit d’acquérir de nouveaux talents et de nouvelles entreprises. Les clients et les employés potentiels doivent se méfier de ceux avec qui ils font affaire pour éviter toute atteinte à la réputation, et une opération de sécurité efficace peut contribuer à atténuer ce problème.
Impact à l’échelle de l’entreprise
Le CSO a un impact sur tous les membres d’une organisation. En veillant à ce que l’ensemble de l’entreprise exerce son devoir de diligence jusqu’au maintien d’un taux de rétention élevé parmi les effectifs, le CSO a un impact. Ils peuvent ne pas affecter tout le monde de la même manière, mais ils affectent tout le monde.
Avec un tel impact, le CSO doit parler à tous. Il ne peut pas se concentrer uniquement sur les cadres supérieurs, il doit impliquer tous les travailleurs. La sécurité doit être prise au sérieux par chaque employé ou son efficacité en est limitée. Lorsque les travailleurs s’engagent dans la sécurité, ils agissent comme un multiplicateur de forces de sécurité, ce qui rend une entreprise plus sûre de façon exponentielle.
Une place à la table
Si vous n’êtes pas invité aux discussions de C-suite, invitez-vous. Démontrez que vous êtes un partenaire commercial précieux et que, finalement, vous ne serez pas obligé de continuer à forcer les invitations.
Il est important de ne pas toujours aller à ces réunions avec une demande. Apportez des données et des idées pour montrer que vous avez autre chose à offrir, à part une plus grande perte de coûts opérationnels. Pensez également à éviter les acronymes et le jargon. Dites-leur simplement ce qu’ils doivent savoir et ce qui a une valeur évidente.
L’innovation pour l’innovation
Le consensus issu du sommet était que l’innovation devait aller au-delà de ce que le CSO fait déjà. De nombreuses technologies mises en œuvre ne sont pas utilisées, car elles ne sont pas directement liées à l’état actuel des opérations de sécurité. Assurez-vous que la technologie que vous apportez renforce un rôle, et non simplement un coût inutile. Les budgets sont déjà assez serrés.
Risque dans la salle de réunion
Le risque devrait être une considération pour le conseil d’administration. Le CSO doit aider le conseil non seulement à comprendre le risque, mais aussi à le gérer. Si le CSO peut jouer ce rôle efficacement, il contribuera grandement à renforcer sa position dans la salle du conseil.
